
Son long manteau dissimule une chemise noire ornée de fleurs. Les cheveux encore humides et brossés vers l’arrière, il jette un rapide coup d’œil au ciel grisâtre qui recouvre Montpellier en ce mois de février. Nicolas Maury semble prendre acte que le soleil n’est pas au rendez-vous cette fois-ci. Mais son regard est irrépressiblement attiré vers le ciel, comme en quête d’un rayon lumineux qui ne peut que finir par se montrer. Après tout, il connaît la ville, pour y avoir joué à plusieurs reprises, à La Vignette avec Steve Jobs ou au Printemps des Comédiens avec une lecture autour de Marguerite Duras. Et puis il connaît l’été héraultais, plus précisément celui de Pézenas, où il passe régulièrement du temps avec son acolyte de vingt ans – le chiffre lui donne le tournis –, Robert Cantarella. C’est précisément à ses côtés qu’il remet les pieds au Théâtre des 13 vents, pour les dernières dates de la saison d’Un prince de Hombourg.