Un spectacle tous les trois ans – ou presque –, c’est ce dont elle a besoin pour rester en vie et ne pas se foutre en l’air. Après Fuck Me et Love Me, Marina Otero poursuit son projet Recordar para vivir (Se rappeler pour vivre) avec Kill Me, un manifeste sans concession pour le droit d’exister en dépit de ses troubles mentaux. Pour ce nouveau volet, elle convoque autour d’elle cinq acolytes dans un objet qui se place entre chorégraphie, dramaturgie et performance, une invective au droit de souffrir sans se taire.