Quelque part entre la performance physique et le rituel de transe, se situe Ghost Writer and the Broken Hand Break. Dans cette pièce qu’elle considère comme détachée de ses habitudes de création, Miet Warlop conçoit un spectacle à l’apparent minimalisme, révélant détail après détail une écriture fine et puissante. Pourtant rien ne le présageait ; au plateau, la chorégraphe belge se présente avec ses deux interprètes tandis que la lumière public persiste. Déterminées, les trois silhouettes prennent place, sans attendre, dans le halo de lumière qui leur est dédié. Ainsi s’écrit cette pièce, aussi simple que “A, B, C”, avec trois corps, trois voix et trois projecteurs.