On n’écrit rien de personnel sur des lignes qui ne nous appartiennent pas. On ne fait que les suivre en tentant de s’inspirer de ce qui nous a précédé, sans même comprendre que ces lignes ont été déplacées. Aujourd’hui la culture a besoin de plus que quelques lignes à bouger pour exister encore un peu. Ne pas le considérer serait laisser à d’autres le soin de raconter des histoires qui ne leur appartiennent pas. La transgression de ces lignes apparaît plus que jamais nécessaire pour redonner un souffle à l’essoufflée, un espoir à la désespérée, un sens à l’insensée.