Entretien avec Julie Deliquet

À Montpellier, la directrice du TGP Saint-Denis peaufine sa dernière création La Guerre n’a pas un visage de femme, qui ouvrira dans quelques jours le 39e Printemps des Comédiens.

© Pascal Victor
Comment est né ce nouveau projet ?

Julie Deliquet : Ça part d’un livre de Svetlana Alexievitch, qui est connue pour son prix Nobel de littérature. Là, il s’agit de son premier livre, qui a été censuré très longtemps et qui est ressorti dans sa version décensurée en 2004. Mais son enquête date des années 70, début des années 80, où elle passe du statut de journaliste à un travail de littérature. Je voulais aborder la question de la Seconde Guerre mondiale, autour de la place des femmes et pas d’un point de vue Franco-Français. Je suis passée de la Résistance aux femmes dans Berlin, qui m’ont menée vers l’Union soviétique et cette œuvre-là, La Guerre n’a pas un visage de femme, que je ne connaissais pas.