
Sous des lumières écrasantes venues des grandes hauteurs, Emanuel Gat développe sa dernière création dans un espace presque clandestin. Pourtant le plateau est immense et les interprètes, encore vêtus de blanc, sont particulièrement visibles dans cette grande cage noire. Mais tout laisse à penser que c’est à l’abri du monde que ce groupe, comme une communauté résistante ou survivante, s’organise. Les éclats du jour et de la nuit y sont changeants comme dans les souterrains d’une grande ville. On devine le halo des réverbères ou celui des voitures qui passent en surface, tandis qu’en bas se joue Freedom Sonata.