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Història d’un senglar (o alguna cosa de Ricard) | Gabriel Calderón

On doit l’une des pépites de cette dernière semaine du Festival d’Avignon au metteur en scène uruguayen, avec cette pièce sans prétention brillamment portée par l’acteur catalan Joan Carreras.

© Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon

Richard III, c’était le rôle de sa vie, peut-être même le dernier qu’il aura l’occasion de jouer dans sa carrière. Il faut dire que le caractère de l’acteur interprété par Joan Carreras et celui du personnage shakespearien cumulent les similitudes. Bien sûr, aucun cadavre n’est à déplorer du côté du comédien, mais la soif de pouvoir – ou le besoin de reconnaissance – qui l’anime l’emmène malgré lui sur les pas du roi sanguinaire. Avec Història d’un senglar, Gabriel Calderón tresse un texte qui se balade en permanence entre la plume de Shakespeare et le récit personnel de cet interprète, donnant lieu à une performance d’une belle générosité et d’une grande sincérité.