Accessoires et costumes qui s’envolent par dizaines pour venir s’éparpiller sur le plateau, mimiques et démarches clownesques sur une bande musicale aux accents italiens, tableaux comme des parenthèses qui s’enchaînent et se répondent… La dynamique et l’écriture qui font l’identité d’Emma Dante se retrouvent bel et bien dans Il Tango delle Capinere, présenté au Théâtre des 13 vents en ce début de Biennale des Arts de la Scène en Méditerranée. Pourtant, difficile de s’en satisfaire pleinement pour cette fois, tant la metteuse en scène sicilienne semble avoir succombé à l’évidence, dans la dramaturgie autant que dans la forme.