
À l’institut Ophélie, le décor s’impose de lui-même dans la profondeur du plateau. En contraste avec la chaleur du bois, des fauteuils rouges et d’une lumière de feu qui fait ressortir toute la structure technique de la scène, deux imposants murs grisâtres viennent enfermer une pièce quasi vide, immense, autour de laquelle gravite une femme qui marmonne dans son coin comme on prépare un discours. Le théâtre n’a pas encore commencé, c’est dans ce décor monté de toutes pièces qu’il va se jouer.