Le Songe | Gwenaël Morin

Pour la première année de son compagnonnage avec le Festival d’Avignon, Gwenaël Morin s’empare de l’auteur référence de la langue invitée – l’anglais – et propose un « Songe d’une nuit d’été » qui joue la carte de l’artisanat du théâtre. Dans une mise en abyme qui assume un amateurisme à lire au second degré – au…

© Christophe Raynaud de Lage

« Démonter les remparts pour finir le pont », tel est le nom donné à ce compagnonnage conclu entre le Festival d’Avignon et Gwenaël Morin, à qui sera offerte chaque année l’opportunité de créer une pièce du répertoire en lien avec la langue invitée. Comment passer à côté de Shakespeare pour cette édition anglophone ? Prenant au pied de la lettre la mission qui lui a été confiée, le metteur en scène s’empare donc de l’une de ses pièces les plus fantastiques et compte sur sa notoriété universelle pour en extraire l’essence.