On aurait pu commencer par la fin, terminer par le début et interchanger au milieu tous les tableaux qui composent Madame L’Aventure. Dans leur nouvelle création, Lionel Dray et Clémence Jeanguillaume assument définitivement une identité artistique qui se compose, comme un patchwork, d’éléments accolés les uns aux autres, au service d’une expérience de recherche. En dépit d’un récit parfois abstrait qui se dessine en filigrane, cette pièce s’appréhende avant tout comme un espace d’expérimentations, au sein duquel les arts vivants et plastiques se rencontrent dans la conception d’une forme aussi étrange que magnétique.