
Et si raconter des histoires était ce qui nous permettait de faire en sorte que le monde continue de tourner à peu près rond ? L’idée n’est certes pas nouvelle, mais elle est à l’origine de l’écriture de Terminal (L’État du Monde) proposé par Inês Barahona et Miguel Fragata. Dans un espace envahi par les racines des arbres, comme à nouveau rois sur cette planète, semble résister une forme de poésie, celle des fables qui se transmettent et alimentent l’imagination. À travers ce conte qui se balade entre texte et musique, la compagnie portugaise Formiga Atómica poursuit son travail autour de la crise climatique, engagé dans un premier volet intitulé L’État du Monde (Un dur réveil).