
Il y a deux manières d’appréhender une adaptation en tant que spectateur : soit on s’intéresse à la matière originale en allant chercher comment elle a évolué pour parvenir à la nouvelle version qu’on nous en propose, soit on la découvre comme n’importe quelle autre création en partant du principe qu’elle est inhérente au parti pris. Dans les deux cas, une adaptation comme une création ne peuvent s’abstenir de laisser de côté une partie du public. Or, au regard du grand nombre de spectateurs qui font le choix de quitter la salle en cours de représentation, Welfare ne parvient pas à convaincre dans la globalité.